La sainte et les jeunes

Au pied de la Pietà, Marinette est assidue à sa promesse à la Sainte Vierge Marie : « Si tu me guéris, je t’amènerai des petites, je leur ferai l’école et je leur dirai de te bien aimer… ».

Par la suite, fidèle à sa promesse, elle rassemble les enfants du quartier et les enseigne malgré son handicap.  Dans son enfance, on peut déjà voir ses caractéristiques extraordinaires : Son don divin de rassembler les enfants et les jeunes et de les aimer !

«  Laissez les enfants…

Sainte Marie Rivier a compris ces paroles de Jésus. À 18 ans, elle ouvre une école et enseigne aux enfants de Montpezat ; elle forme des jeunes femmes à être de bonnes mères de famille ou à devenir membres du Tiers-Ordre dominicain ou franciscain. Il est clair que Marie Rivier a une préoccupation pour les jeunes de tous les niveaux. Elle les a beaucoup influencés à cause de son amabilité et de son esprit de discernement, des dons qui l’ont accompagnée tout au long de sa vie.

” … ne les empêchez pas de venir à moi,

car le royaume des Cieux est à ceux qui leur ressemblent. ».”     -Matthieu 19,14

En tant que jeune fondatrice de 28 ans, elle était certaine de ce qu’elle avait à faire.  Elle enseignait l’éducation chrétienne aux enfants, y compris aux jeunes négligés et abandonnés. Elle pensait que cet âge était le meilleur moment pour les éduquer à la foi chrétienne. De son vivant, les nombreuses situations malheureuses des jeunes Ardéchois n’avaient pas échappé à sa sollicitude maternelle. Elle établit des orphelinats, éduqua les démunis et soigna les malades et les pauvres. Elle se fit proche de tous, dans la maladie et la santé, et les accompagna avec amour, espoir et joie. Son cœur était grand ouvert aux jeunes !

Aujourd’hui, de nombreuses occasions se présentent de rassembler les enfants et les jeunes. Avec la même vision intérieure que Sainte Marie Rivier et l’enracinement dans les paroles de Jésus, vivons pleinement sa promesse à la Sainte Vierge : ” Si tu me guéris, je t’amènerai des petites, je leur ferai l’école et je leur dirai de te bien aimer… “.

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